Réconciliation avec les familles

L'objectif :

Des familles qui protègent leurs filles

Travailler avec les communautés
Cérémonies alternatives

Hope travaille main dans la main avec les chefs traditionnels, les leaders religieux, les responsables de village, les pères, les mères et les membres de la communauté pour faire évoluer les mentalités. Cela inclut aussi des actions ciblées auprès des hommes qui seront pères demain et des groupes de femmes à travers toute la région.

Après la saison des coupures, une période de réconciliation avec les familles commence. Les parents sont informés des conséquences graves de la FGM, du droit de leur fille à ne pas être excisée et à poursuivre sa scolarité, ainsi que des risques légaux encourus s’ils la soumettent à cette pratique.

Dans la majorité des cas, les parents signent un engagement écrit (affidavit) garantissant qu’ils ne feront pas exciser leur fille, qui peut alors retourner chez elle en sécurité.

Le vrai succès, c’est lorsque les familles choisissent elles-mêmes de protéger leurs filles contre la FGM. L’approche de Hope repose sur l’éducation des familles aux dangers de la pratique et sur un travail de réconciliation, chaque fois que cela est possible.

Le processus de sensibilisation

Au lieu de supprimer complètement certaines traditions, Hope accompagne les communautés pour créer des cérémonies alternatives, qui préservent les éléments positifs de la culture, tout en retirant la pratique dangereuse de la FGM.

Ces cérémonies permettent de continuer à célébrer le passage à l’âge adulte des filles, mais sans mettre leur santé ou leur vie en danger.

Quand la réconciliation n'est pas possible

Dans certains cas, les familles refusent de s’engager, ou les équipes de Hope et les services sociaux estiment que le risque d’excision est trop élevé. Dans ces situations, la fille reste à Hope, poursuit sa scolarité ou suit une formation professionnelle, comme la couture, afin de devenir autonome.

Un suivi dans la durée

Même après la réconciliation, Hope reste en contact avec les familles pour s’assurer que les filles sont toujours en sécurité et qu’elles continuent leur parcours éducatif.

(Photo : Monsieur Mathew Mgema, responsable du district de Serengeti, en discussion avec des familles)